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EPT Barcelone 2014 présenté par PokerStars.es - Jour 4

Davidi busto avec AK vs AA :confused:

toi tu va te faire lyncher…

Veni, Davidi, mais pas vici

Et zut ! Avec cette main superbement menée dix minutes avant la pause, qui lui avait permis de remonter à presque 700,000 (call d'un 3bet préflop, check/call sur le flop, all-in rivière, pas payé), je croyais Davidi en route vers un come-back fracassant.

Las, sur la dernière main avant le gong, le Belge du Team Winamax a trouvé As-Roi et s’est engagé dans une guerre de relances avant le flop contre Bram Haenraets. 3-bet, 4-bet, 5-bet, et même 6-bet : tout l’argent est parti au milieu, Davidi payant le dernier avec un haussement d’épaules. Comme Mesbah Guerfi une heure plus tôt, Davidi fait face aux deux plus belles cartes du paquet : AA, et ne trouvera pas d’aide sur le board malgré un flop 1010J prometteur.

C’est peu dire qu’on attendait plus de Davidi aujourd’hui, mais son palmarès en béton armé ne s’enrichira que qu’une petite cinquantième place cette semaine, et d’un prix de 20,300 euros. Quoique, les inscriptions pour le High Roller sont encore ouvertes…

Poignée de main fair-play avec son bourreau

Mon EPT préféré - Michel Abécassis

Michel Abécassis est le seul joueur du Team W pouvant se targuer d'avoir participé à toutes les saisons EPT... Et garde un oeil attendri sur les premières saisons du circuit.

« J’ai un peu de mal à me rappeler exactement quel fut mon premier EPT en tant que joueur, car j’ai commenté les premières saisons sur Eurosport avec François Delmotte : les souvenirs se mélangent un peu ! Ce qui est sur, c’est que j’ai joué la première fin de saison à Monte Carlo en 2005, j’ai même fait un petit passage en table télévisée. [ND Benjo : cette finale monégasque fut l’un des tout premiers tournois diffusés à la télévision Française, et je me rappelle encore avec hilarité du dialogue entre les deux commentateurs : « Mais dites donc Michel, c’est vous à la télé ! » « Ah… Oui, effectivement. »]

« Un moment frustrant, c’est lorsque je manque de peu la finale à Londres [saison 3 en 2006, 10e]. Je me fais éliminer par Vicky Coren sur un gros coup, on avait le même tapis et elle finira par gagner le tournoi. Evidemment, deux Rois contre As-Roi, ce n’est rien qu’un 70/30, mais sur le moment, c’est dur de ne pas être grandiloquent, on se dit qu’on passe à côté de quelque chose d’extraordinaire. J’étais dévasté ! »

« Une anecdote parmi tant d'autres... On était début 2006 et je savais que l’EPT Copenhague se tenait dans pas longtemps. Mais je ne savais pas exactement quel jour ! Et puis un soir, je me réveille en pleine nuit. Il est quatre heures du matin, et j’entends la proverbiale petite voix qui me souffle ‘Copenhague, Copenhague’. J’appelle donc immédiatement Thomas Fougeron, qui me dit qu’effectivement, l’EPT de Copenhague débute le jour même à midi, et Thomas s’apprête à partir vers l’aéroport de Beauvais en compagnie de Pascal Perrault pour choper le vol de sept heures, un vol qui n’est pas garanti : ils sont en liste d'attente. Mais qu’importe : j’ai tout juste le temps de mettre quelques affaires dans un sac et de foncer vers la place de Clichy pour retrouver les deux compères et sauter dans un taxi. Nous arrivons à embarquer, le froid est bien entendu sidéral à Copenhague, mais nouveau problème : le tournoi est complet, pas une place de libre ! Ce qui est embêtant car je suis à peu près certain de le gagner, ce tournoi, la faute à cette satanée petite voix. Pascal essaie de faire jouer ses relations pour nous faire entrer, mais rien à faire. Au final, je me contenterai d’un tournoi annexe où j’atteindrai les demi-finales. J’aime me rappeler de cette histoire, car elle montre la passion qui nous guidait aux débuts de l’EPT. Il n’y avait pas beaucoup de tournois en Europe, et l’on était toujours super excités à l’idée de disputer le prochain ! Tout cela était plutôt naif et bon enfant. »

« J’ai des tas et des tas de souvenirs avec le Team Winamax puisque j’en ai été l’un des instigateurs. Au tout début, tout n’était pas aussi structuré et organisé qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de Team Manager et tout était plus informel. Alors je m’occupais un peu de tout, rassembler les troupes, filmer une vidéo à l’arrache, écrire un compte-rendu du tournoi… On rigolait beaucoup, et on rigole toujours beaucoup d’ailleurs ! Parmi tous les bons moments, la victoire d’Arnaud Mattern à Prague est restée, bien entendu, de même que notre premier voyage groupé aux Bahamas : la vidéo de Paco et Régis résume tout ! »

L’élimination de Michel lors du premier EPT de Monte Carlo

Pause-dîner - 39 joueurs

Les joueurs restants (sont le Français Benjamin Nicolas-Teboul) sont en pause pour 75 minutes, le temps de manger un morceau avant de jouer les deux derniers niveaux du Day 4. Rendez-vous aux alentours de 21 heures pour la reprise.

Tableau de bord
39 joueurs restants (sur 1496 au départ)
Blindes : 12,000/24,000, ante 3,000
Tapis moyen : 1,15 millions

Quid du HR? D’autre joueur de la team que Baumann in?

Teboul sur la corde raide

Le dernier Français en course dans ce centième EPT est en situation précaire, et sa dernière tentative de changer le cours des choses s’est soldée par un échec, sous la forme d’un 4-bet à 275,000 après une relance au hi-jack de Andre Leattau (50,000) et un 3-bet au cut-off de Pawel Brzesko (125,000). Malheureusement pour Benjamin Nicolas-Teboul, Leattau revient à la charge avec un 4-bet à 450,000 signifiant clairement « Je n’irai nulle part », et le Français est obligé d’abandonner, se délestant de presque un tiers de son tapis.

Il reste à Benjamin 650,000 pour attaquer le dernier niveau de la journée aux blindes 15,000/30,000, ante 4,000.

Anonymous Poker Tour

Vous vous rappelez sans doute de ce dialogue entre le personnage joué par Matt Damon et sa fiancée dans le film « Les Joueurs », lorsque cette dernière lui reproche de gâcher sa vie à pratiquer un jeu de hasard, et que Matt Damon lui répond en substance que bien sur que non, il ne s’agit pas d’un jeu de chance, sinon comment serait-il possible que les mêmes six joueurs atteignent chaque année la finale des Championnats du Monde ?

Il n’y a absolument aucune chance qu’un scénariste recycle un jour cette citation pour un éventuel script à propos de l’European Poker Tour : ce ne sont JAMAIS les mêmes mecs qui arrivent en finale, et encore moins les mêmes qui gagnent. On sait déjà qu’il a fallu attendre 98 étapes pour voir un joueur réalisé un doublé, et alors qu’il reste actuellement 29 joueurs (sur 1496 au départ) dans la centième, on sait que le vainqueur sera très probablement quelqu’un dont nous n’avions jamais entendu le nom auparavant.

La quasi-totalité des têtes de séries au départ du Day 4 ont mordu la poussière au cours de la journée - Davidi Kitai en premier lieu, mais aussi Mike McDonald, Kevin Stani, Jan Heitmann… Il ne reste plus qu’un ancien champion EPT encore en course (Dominik Panka, vainqueur du PCA en janvier dernier), et quelques mecs ayant déjà disputé de belles finales (comme le Québécois Philippe d’Auteuil) mais pour le reste, je me gratte la tête en regardant le classement provisoire, depuis le chip-leader actuel Bram Haenraets (Pays-Bas) jusqu’à la lanterne rouge Aleander Kell (Allemagne). Bref, il va nous falloir faire quelques recherches pour trouver quelque chose à raconter sur les potentiels finalistes, y compris notre dernier Français en course Benjamin Nicolas-Teboul. Prodiges online ? Amateurs sortis du bois ? Mecs qui passaient devant le casino, ont vu de la lumière et sont rentrés ? Affaire à suivre.

Bram Haenraets, le bourreau de Davidi Kitai est un joueur amateur, qualifié sur Internet pour une poignée d’euros. On voit de le voir chatter un énorme pot à tapis sur le turn avec juste une top-paire contre deux paires. Bim ! La rivière lui donne deux paires supérieures (il jouait trois cartes seulement), lui permetant de s’emparer du chip-lead.

Un Français en demi-finales

C’est une longue journée qui s’achève pour Benjamin Nicolas-Teboul. Le Français a survécu un Day 4 guillotine pour les compétiteurs Tricolores - Imad Derwiche, Jimmy Guerrero, Hugo Pingray, Mesbah Guerfi et Pierre-Olivier Jandaud ont vu leur parcours s’arrêter aujourd’hui, tandis que le field a considérablement maigri pour passer de 102 à 25 joueurs restants.

Benjamin entamera les demi-finales de l'EPT Barcelone avec seulement quinze blindes en sa possession. La journée avait pourtant bien débuté pour lui. Pas impressionné par la présence de Davidi Kitai, Benjamin a pris un départ canon en triplant son tapis en un temps record - 90 minutes seulement. La suite fut plus difficile, avec une nouvelle table où étaient assis à sa gauche des joueurs agressifs et bien fournis en munition, et ses tentatives pour renverser la tendance n’ont pas porté leur fruit.

Mais l’essentiel est là : Benjamin est en demi-finales du centième tournoi EPT, un des plus gros de son histoire, et est assuré de remporter un prix de 33,000 euros, quoi qu’il arrive le plus gros gain de la carrière de ce joueur qui n’est pas un régulier du circuit live, loin de là, et participe à l’épreuve grâce à la vente de quelque parts auprès d’amis joueurs.

Malgré sa position précaire, Benjamin peut encore espérer un come-back, et une place en finale, finale qui sera jouée mercredi.

Jetons un oeil au classement :

Bram Haenraets (Pays-bas) 4,395 millions
Piotr Sowinski (Pologne) 4,355 m.
Mikkel Nielsen (Danemark) 3,135 m.
Hossein Ensan (Allemagne) 3,075 m.
Slaven Popov (Bulgarie) 2,695 m.

Andrea Dato (Italie) 2,29 m.
Ji Zhang (Allemagne) 2,285 m.
Pawel Brzeski (Pologne) 1,98 m.
Kiryl Radzivonaui (Biélorussie) 1,86 m.
Mikhail Rudoy (Russie) 1,815 m.

Maximilian Senft (Autriche) 1,795 m.
Dominik Panka (Pologne) 1,705 m.
Daniel Dvoress (Canada) 1,57 m.
Andre Leattau (Allemagne) 1,535 m.
Andrey Shatilov (Russie) 1,39 m.

Sergei Popov (Russie) 1,255 m.
Robert Schulz (Allemagne) 1,24 m.
Samuel Phillips (Mexique) 1,045 m.
Mark Wagstaff (UK) 990,000
Gerald Karlic (Autriche) 955,000

Thomas Hueber (Autriche) 945,000
Benjamin Nicolas-Teboul (France) 735,000
John Andress (USA) 710,000
Mathieu Clavet (Canada) 575,000
Nick Rampone (USA) 520,000

Une chose saute aux yeux : les nations Germaniques et les pays de l’Est dominent les phases finales de cet EPT espagnol !

Tableau de bord
25 joueurs restants (sur 1 496 au départ)
Blindes : 20,000/40,000, ante 5,000
Tapis moyen : 1,8 millions
1,261 millions d'euros pour le vainqueur
33,000€ pour le prochain sortant

High Roller : là aussi, les records tombent

Même si l’on s’attendait à ce que l’épreuve High Roller à 10,000€ de l’EPT Barcelone connaisse un succès comparable à celui du Main Event, l’affluence dépasse toutes les espérances : plus de 270 joueurs enregistrés, et déja 71 « re entry » comptabilisés. Et le chiffre va probablement encore augmenter alors qu’il reste deux heures à jouer ce soir. Comme le glisse un joueur : « Il est tellement beau ce tournoi, qu’en cas de bust, je ne peux pas me permettre de ne pas prendre la recave autorisée ». Visez un peu ce prize-pool : déjà plus de 3,5 millions d’euros, et les motivés de dernière minute pourront encore s’inscrire jusque mardi à midi, au moment du coup d’envoi du Day 2.

Oui, cette photo est floue, mais je l'aime bien quand même !

Un de ceux qui ont décidé de recaver : Sylvain Loosli. « J’ai perdu un gros pot contre ma bête noire Ole Schemion », glisse le November Nine. « Je paie trois barrels avec une paire de Valets : il me montre les As. » Installé à une nouvelle table après sa recave, Sylvain reste serein avec 54,000 unités, un poil plus que les 50,000 de départ.

A quelques tables de Sylvain, Gaëlle Baumann fait sa rentrée avec les batteries à plat, étant revenue de vacances avec une sale crève. Ce qui ne l’empêche pas d’afficher un joli stack de 74,000.

De tous les joueurs assis dans la salle de tournoi, Davidi Kitai est celui qui a joué le plus longtemps aujourd’hui, ayant directement validé son inscription pour le HR après avoir sauté du Main Event en 49e place. Bien décidé à décrocher un titre majeur de plus cette semaine, Davidi est rapidement monté à 90,000, ayant notamment éliminé un joueur avec un brelan floppé qui s’est transformé en full sur la rivière.

Parmi les autres Français inscrits tardivement, j’ai repéré, entre autres, ElkY, Hugo Pingray et Benjamin Pollak. Nous suivrons de près l’évolution de ce tournoi durant la journée de mardi.

Allez Benjamin, ONE TIME !!!

+10
Go, go !

High Roller : les survivants du Day 1

176 joueurs ont survécu au Day 1 du tournoi à 10,000€, sur un total de 290 participants, dont 88 ayant recavé, investissant 10,000€ supplémentaires. Attention : ce chiffre n'est pas définitif car les joueurs retardataires avaient jusque 11h45 aujourd'hui pour s'inscrire.

Top 10

Top 10

Stephen Chidwick (UK) 299 000
Dan Smith (USA) 294 600
Jason Mercier (USA) 291 400
Sebastian Von Toperczer (Allemagne) 270 700
Alexander Roumeliotis (Suède) 266 300
Dmitry Yurasov (Russie) 255 500
Mustapha Kanit (Italie) 236 400
Niall Farrell (UK) 235 800
Conor Shelly (Canada) 235 200
Thomas Muhlocker (Autriche) 225 500

10 Français

On a perdu Sylvain Loosli dans les dernières mintues du Day 1. Gaëlle est en bonne position.

Candido Goncalves 203 800
Jean-Noel Thorel 164 000
Fabrice Soulier 157 400
Hassan Fares 116 600
Gaelle Baumann (Team Winamax) 90 900
Benjamin Pollak 90 800
Patrick Sacrispeyre 62 400
Bernard Guigon 57 500
Hugo Pingray 53 800
Bertrand « ElkY » Grospellier 22 300

pourquoi on voit plus les cartes comme dans les débuts sur la table tv ?

Tu la chopes où la table TV ?

Kris Prolls:
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Totalex:
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Thanks ! :wink:

EDIT : Bah c'est vrai qu'on voit pas le cartes ! :shock:

C’est fini pour ce soir !! Demain on verra les cartes :slight_smile: